L’investissement locatif donne lieu à de nombreux avantages. Parmi eux le déficit foncier. Celui-ci permet de diminuer le montant de votre impôt lors de travaux. L’objectif est de favoriser la remise en état, notamment dans les logements anciens, avant la mise en location. Comment en bénéficier ? On vous explique tout.

Qu’est-ce  que le déficit foncier .

Depuis 1993, il est possible de soustraire le déficit foncier du revenu imposable. On appelle déficit foncier, la différence entre les revenus fonciers et les charges. 

Mais cette diminution d’impôt n’est valable que dans certains cas. En effet, il doit tout d’abord s’agir d’un investissement locatif. Il faut donc proposer un logement en location nue, c’est-à-dire non meublé et avoir opté  pour le régime d’imposition au réel. Le régime micro foncier ne donne pas droit au déficit foncier.

Limites et calcul du déficit foncier

Sont incluses dans les charges déductibles les frais de gestion, les taxes, les assurances, les intérêts du prêt ainsi que tous les travaux de réparations, d’entretien, et d’améliorations. Les dépenses de construction et d’agrandissement n’entrent pas dans cette catégorie.

Le déficit foncier est limité. En effet le montant des charges déductibles est plafonné à 10 700  euros par an.

Comment déclarer son déficit foncier ?

Lors de la déclaration des revenus fonciers, il est possible de renseigner les charges déductibles dans le formulaire n°2044, à joindre à votre déclaration de revenus globale, formulaire n° 2042.

Il est important de bien conserver tous les documents justifiant les charges déclarées comme les factures, les plans ou les photographies, en cas de contrôle de l’administration fiscale.

A noter que les travaux permettant d’améliorer la performance énergétique de votre bien peuvent vous permettre de bénéficier de MaPrimeRénov’, une aide octroyée par l’Etat.